Dans un premier article, nous avons publié la version du président déchu Ben Ali des événements du 14 janvier 2011 dans une interview accordée en exclusivité à Tunisie-Secret. Dans cette deuxième partie, Ben Ali juge l’actuel gouvernement et donne son avis quant à la situation qui prévaut en Tunisie deux ans après la Révolution.
L’ex-président espère que ses compatriotes retrouvent la paix civile et la fraternité et que les nouveaux dirigeants poursuivent l’œuvre de développement entamée l’indépendance : « Ce n’est pas à moi de dresser le bilan de mes 23 ans au pouvoir, mais aux historiens. Moi, je dis que ma politique n’était pas parfaite mais qu’elle a produit de très bons résultats socio-économiques, structurels, éducatifs et de développement intégral. Lorsque je suis devenu président en 1987, les anciens savent que le pays était en faillite économique et en danger sécuritaire. Après mon départ, j’espérais que toutes ces forces vives se remettent au travail, renforcent ce qui a été réalisé et complètent ce que je n’ai pas fait. Mais malheureusement, certains ont choisi un autre chemin pour régler des comptes, pour se venger, pour profiter du pouvoir. Au lieu de mettre la main à la pâte et répondre aux besoins des pauvres et des chômeurs, ils ont perdu leur temps et épuisé toutes les réserves financières que mon dernier gouvernement a laissées. Ils les ont épuisées dans des initiatives démagogiques et inutiles. L’inflation, le chômage, la pauvreté et l’endettement extérieur ont quadruplé en deux ans. J’ai vraiment mal pour mon pays et pour mon peuple. J'espère de tout mon cœur que ce gouvernement saisit la gravité de la situation et y remédie ».
En ce qui concerne les rumeurs qui circulent depuis son installation en Arabie Saoudite, Ben Ali a indiqué qu’il ne se sent pas exilé en cette terre sainte et auprès de ses frères saoudiens qui représentent la fraternité et l'hospitalité arabes et la bonté des musulmans : « Les rumeurs, il y en a tellement alors, à quoi bon répondre. Je n’ai jamais été dans la communication et dans la parlotte. Je vis normalement comme un père de famille et comme un grand père. Je passe mes journées entre mon ordinateur, la télévision, la lecture et la prière. Je remercie Dieu, je ne manque de rien, sauf ma Patrie que j’ai servie et ce peuple que j’ai tant aimé et dont l’avenir m’inquiète. Je vis cet éloignement comme une épreuve. Dieu teste ceux qu’il aime ».
Ben Ali souhaite rentrer dans son pays pour y finir sa vie auprès des siens et parmi son peuple : « Me recueillir sur les tombes de tous ceux qui sont morts durant les événements douloureux de 2011, sur les tombes de mes parents et de mes ancêtres et sur les mausolées de Sidi Abdelghani, de Sidi Mezri et de Habib Bourguiba. Je pense aussi aux vivants et qui sont injustement détenus en prison depuis deux ans. Au peuple tunisien, je dirai une seule chose : veillez bien à la souveraineté de votre pays, conquise au prix du sang et des sacrifices de plusieurs générations ! Que Dieu, le tout Puissant, protège la Tunisie ».
En ce qui concerne les rumeurs qui circulent depuis son installation en Arabie Saoudite, Ben Ali a indiqué qu’il ne se sent pas exilé en cette terre sainte et auprès de ses frères saoudiens qui représentent la fraternité et l'hospitalité arabes et la bonté des musulmans : « Les rumeurs, il y en a tellement alors, à quoi bon répondre. Je n’ai jamais été dans la communication et dans la parlotte. Je vis normalement comme un père de famille et comme un grand père. Je passe mes journées entre mon ordinateur, la télévision, la lecture et la prière. Je remercie Dieu, je ne manque de rien, sauf ma Patrie que j’ai servie et ce peuple que j’ai tant aimé et dont l’avenir m’inquiète. Je vis cet éloignement comme une épreuve. Dieu teste ceux qu’il aime ».
Ben Ali souhaite rentrer dans son pays pour y finir sa vie auprès des siens et parmi son peuple : « Me recueillir sur les tombes de tous ceux qui sont morts durant les événements douloureux de 2011, sur les tombes de mes parents et de mes ancêtres et sur les mausolées de Sidi Abdelghani, de Sidi Mezri et de Habib Bourguiba. Je pense aussi aux vivants et qui sont injustement détenus en prison depuis deux ans. Au peuple tunisien, je dirai une seule chose : veillez bien à la souveraineté de votre pays, conquise au prix du sang et des sacrifices de plusieurs générations ! Que Dieu, le tout Puissant, protège la Tunisie ».
d'après "Investir En Tunisie"
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